Lame
Messages : 339 Localisation : Dans votre dos
Feuille de personnage Classe: Druide Sexe: Homme Peuple: Worgen
| Sujet: Légendes d'un pays pluvieux Dim 13 Jan - 1:09 | |
| [HRP]Histoire de garder une trace écrite des possibles légendes gilnéennes que Caodh pourra raconter. Inspirées d'histoires celtes, elles sont pour la plupart juste légèrement réécrites histoire de ne pas choquer dans le monde de Warcraft.[/HRP] - Le voleur et le moulin:
On raconte que dans les montagnes du Nord, loin au dessus des terres habitées par les hommes, cachée au sommet d'un haut plateau, blottie au plus profond d'une combe masquée par la brume, se tenait une caverne. Cette caverne était le refuge de petits êtres étranges, de la race des lutins.
Les décrire serait dur, car ils n'avaient que leur taille minuscule en commun, et de fait, ils étaient encore plus dissemblables que ce que peuvent l'être deux êtres humains. Celui-là avait d'immenses yeux bleu sombre, tandis que celui-là possédait des mains gigantesques, et qu'un troisième arborait lui des oreilles faisant pratiquement sa taille. Mais pourtant, malgré leur apparente diversité, ils demeuraient tous au creux de la combe, unis par un même labeur.
Dans la caverne, il y avait un immense moulin, la meule de pierre avait, disait-on, été taillée dans une montagne entière par les nains des âges anciens. Elle était si imposante qu'il aurait fallu trois jours entiers à un homme pour en faire le tour en marchant. Au sommet de la caverne, des files ininterrompues de petits êtres apportaient sans relâche de minuscules sacs de grain et les vidaient par de multiples ouvertures. Il faut dire que ce grain-là était spécial, il luisait et se parait de multiples couleurs, tous s'accordaient à dire qu'il était très précieux, et c'est pourquoi les farfadets s'affairaient autant à le transformer. Et ainsi, de jour comme de nuit, ils le faisait couler en un flot presque constant vers la gigantesque meule de pierre qui tournait inexorablement, tout en bas.
Cependant, la caverne abritait un autre occupant, ignoré des petits êtres... Cet autre occupant était un voleur, très malin et très ingénieux, et attiré par l'éclat des belles choses. A mi-chemin, il détournait toute ces récoltes à son profit. Il n'en faisait rien, il se contentait de détourner et d'accumuler, de garder cet éclat pour lui. Et les petits êtres, inconscients de sa présence, continuaient encore et encore d'amener ce grain précieux au moulin sans jamais se lasser...
Mais parfois, rarement il faut l'avouer, un grain échappait au voleur et chutait tout du long des ouvertures. Il dégringolait tout au fond de la caverne, tombait sous l'immense roue de pierre qui tournait sans jamais s'arrêter et qui faisait alors son travail, ce minuscule grain était finement moulu... Et alors, quelque part dans les terres habitées par les hommes, quelqu'un s'arrêtait soudain en plein ouvrage pour se dire :
"Oh ! Je viens d'avoir une intuition !" (Et comment ça non c'est pas vrai j'me sers pas du fofo comme bloc notes ) | |
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