Ce qu'il se passe au Raz-Du-Plancher

[Narrateur] :

Le Talandra accueillait depuis 8 mois, les enfants des membres du navire.

La premiére des "grands" enfants à faire son entrée était la trés-protégée de Darsin Soltern, Miranda; rejointe par Sarah, la fille adoptée de Niamh Tirnan Kelbourg. Puis vint ensuite Elrundil, le fils de Ceralynde et Towan Elanande, dont la tutelle avait été confiée à Nolmë Salosse; les Fréres Fontaines, Antoine et Frédéric, fils de Mélondine. Et enfin, Arthur, ne tarda pas à rejoindre le groupe lui aussi, sous la responsabilité de Shylzana et Vael Almasy.

Bien qu'ils n'aient vraisemblablement aucune expérience de la Vie, la grande course du destin, ils caressaient pour la grande majorité un passé qui ne faisaient jalouser personne. Ils en tiraient pour la plus part, une maturité et une débrouillardise inexplicable par leurs âges. La prochaine génération du Talandra était surement déjà assurée...en attendant, leur grande aventure ne faisait que commencer.

Il y a 7 ans, notre Sorcière des Rives, Mélondine Fontaine, mit au monde un très joli garçon au sourire édenté. Comme elle, il avait les yeux bleus océan et les cheveux sablés. Espiègle, très sociable et souriant, il n'avait pas de mal à s'ouvrir aux autres, enfants ou membres. Il était débrouillard, mais dénué de tout courage, et n'avait pas de mal à suivre les "ordres" du capitaine en herbe qu'était Sarah lors de leurs escarmouches imaginaires.

Depuis l'arrivée d'Arthur, et en voyant la complicité qu'il partageait avec Sarah, il ne tarda pas à être jaloux de lui. C'est depuis son arrivée qu'il évitait "le groupe" et jouait tout seul; il n'était pas rare de le voir s'inventer des histoires, épée d'if et couvercle de soupière en main. Inspiré par Eyaell et Edogan,il voulait devenir chevalier, ce prince charmant que l'ont décrit dans les contes, dont il semblait avoir fait d'Arthur le dragon, et Sarah la princesse. Il était hors de question pour le jeune garçon de se marier et d'avoir beaucoup d'enfants...
"Oh non, on est trop jeune", disait-il à sa mère pour la rassurer, qui n'avait pas besoin de l'être pour l'heure. Antoine était un garçon sage, et obéissant, le regard froid que sa mère pouvait lui jeter quand il avait le malheur de faire de travers était pour lui aussi honteux qu'une fessée cul-nul sur Faol. Mélondine était exigeante sur la bien séance et la tenue de ses garçons, et même si l'étiquette de mère-poule protectrice et trop généreuse, lui collait plutôt bien au front, c'est sans ménagement qu'elle punissait ses garçons.

Antoine devenait de plus en plus égoïste avec Miranda, Sarah , Arthur et Elrundil, il était hors de question de partager ses affaires avec eux depuis quelques temps. Mais c'est le bec dans l'eau, qu'il constata que tout ce qu'il avait gardé jalousement dans son coffre, avait brûlé lors du dernier incendie. Peut-être que seul et sans jouet, il reviendrait jouer l'aventure avec les autres enfants ?

Ce qu'il se passe au Raz-Du-Plancher Sans_t10

2 ans plus tard, Frédéric ce petit brun aux yeux bleus, connu le jour. Lui aussi, était très souriant, mais il ne parlait que très peu, il ne partageait sa façon de penser, qu'avec des rires ou des pleurs. Le presque-muet n'avait pas attendu Arthur pour s'isoler du groupe. En effet, il n'avaient visiblement rien à leurs reprocher, son sourire de lait accroché à sa bouche quand l'un d'eux s'adressait à lui était plutôt optimiste. Non, non, Frédéric préférait rester seul simplement, à regarder en silence les diverses activités du Talandra avec ses petits yeux fatigués. On pouvait le voir, les mains dans le dos, droit et discret, regarder avec admiration notre Capitaine Runetouch, ce même regard était parfois partagé avec Shylzana lorsqu'elle était sur le bateau. Le regard plissé et la tête penchée, il observait Anémyce comme on pouvait observer une sculpture dont on cherche à comprendre le sens. Très attentif et absorbé, il regardait, encore, Edogan travailler, Eyaell s'occuper de ses bébés, Kantara cuisiner ou encore Elohise coudre ses tenues de soies, avec la même patience. Depuis la mort de Kantara, il l'attendait, chaque jour, à la porte de la cuisine, comme s'il était sûr qu'elle reviendrai. Il était inutile d'essayer de lui faire comprendre que la naine était déjà dans un autre monde : il resterait planté là. Son regard pouvait déranger, et il tournera la tête lorsqu'on lui ferai la remarque... pour venir vous regarder en cachette, quand vous l'aurez oublié.

Le garçon était sage comme une image immobile et calme, pour sûr. L'observation était l'activité qui prenait 75% de ses journées. Il s’apprêtait à des activités "casanières" comme le dessin et refusait de sortir avec son frère et sa mère, restant sous la responsabilité d'Eyaell, pendant son absence. Le reste du temps, et dans le dos de Mélondine et d'Eyaell -la nuit, le plus souvent- il rejoignait discrètement le laboratoire, le sanctuaire interdit sur la pointe de ses petits pieds nus, pour aller voir le Sergent Iakov. Et c'est bien le seul moment et le seul lieu où on pouvait l'entendre s'adresser clairement à haute voix. Il plaisantait avec le poulet, lui racontait des histoires, jouait à cache cache... Frédéric ignorait la nature du poulet, la vraie, et on lui avait interdit de l'approcher, et pourtant, c'était bien là son seul compagnon de rigolade. Le jeune brun était obéissant, oh oui, devant vos yeux, derrière votre dos, il esquivait les règles sans même une once de culpabilité. Mélondine ne parvenait pas à comprendre son deuxième fils, au début, elle le réprimandait, aujourd'hui, c'est avec persévérance qu'elle essaye de briser les mystères de son comportement.

Antoine rassurait Mélondine tout le temps, lui assurant qu'il était comme ça depuis toujours. Lui même ne parvenait pas à extorquer une parole de son petit frère dont il tentait vainement de se tenir proche. Antoine voulait un rôle de grand frère, un rôle de protecteur, de chevalier dont le courage lui manquait. [/b]

L'exploration commence !

C'est dans la cabine d'Eyaell et l'infirmerie que la découverte se faisait des moindres coins et recoins. A quatre pattes sur le plancher, Miss Malyssa avançait, allant de trésor en trésor, essayant d'attraper tout ce qu'il y avait à portée. Babillant d'humeur joyeuse, essayant de se dresser sur ses jambes en attrapant le pied d'une table, retombant sur le derrière, pour, deux larmes après, repartir de plus belle à l'aventure.

Eyaell avait rapidement sécurisé chaque pièce, mettant en hauteur ou sous clef tout ce qui pouvait être dangereux pour l'enfant.

Emrys restait plutôt sagement dans un coin, attrapant des cubes de couleurs que sa mère avait dégoté, pour les tourner, les retourner, essayer de les manger, les pousser, posant un regard sur sa sœur dès que celle-ci subissait les affres de ses échecs d'exploration.
Plus rarement, il tentait un peu le voyage, sur deux trois mètres, avant de revenir sagement sur son terrain, peu en confiance dans le monde qui l'entourait.

Ses yeux posés sur la jeune femme aux cheveux blancs, écoutant sa voix douce chantonnant, et observant avec grand sérieux ses mouvements.

Les jumeaux avaient commencé à faire aussi la découverte des animaux... les chats pour commencer. Si Emrys après quelques instants de peur les touchaient du bout des doigts, Étoile et Mraw exigent de l'enfant des câlins et des caresses, il se prenait au jeu, et souriant laissait ses mains courir sur leurs pelages soyeux.

Malyssa elle, les trouvait très drôle, cherchant à tirer un peu tout à sa portée, les queues ou les moustaches, les poils ou les oreilles, et se comportait comme un jeune chaton qu’Étoile remettait proprement à sa place d'un coup de patte ou d'un grondement.

Hier soir Anémyce avait la charge de Sarah et d'Arthur, et il était pour les deux de savoir à qui ils avaient à faire.

Dans la capharnaüm des affaires de la chasseresse, entre les arbalètes, les arcs et les fusils, ses tas de bouquins en vrac et le reste de ses petites pierres à aiguiser et autres souvenirs de guerres passées, elle les prévint.

« Bon, les cocos, asseyez-vous. Oui là, ou là, oui je sais c'est le bordel, mais qu'importe, car ici c'est une salle aux trésors, mais ce sont MES trésors, alors on est gentil et on touche à rien les microbes. »

La femme se mettait en hauteur, jambes croisées idem que ses bras, et derrière ses lunettes elle les observait, les fixait, leur donnant un faux-semblant de froideur et de dureté dont elle raffolait faire usage contre le reste de l'équipage.

« J'ai cru comprendre qu'un certain Amiral Sarah sévissait dans les environs ? Avec un homme pour la seconder ? A...Artho....Arthi... Arthanur ? Arthur peut-être, non ? Toi oui ? Toi ? Eh bien il va être temps de vous dire qui commande vraiment ici, qui commande dans l'ombre, dans le secret ! »

Elle se laissa tapoter ensuite un sac qui reposait jusqu'alors à ses côtés, entre un roman épais et étalé sauvagement ainsi qu'une cartouchière à moitié en miettes.

« Ici, Amiral Sarah, c'est moi qui commande. Mais attention, c'est du secret défense que je dis là, pas un mot, sinon il faudra que j'efface les traces. On me nomme Grand-Amiral Anémyce, mais attention, ça c'est le nom secret. En vrai, on dit juste Cheftaine. Cheftaine, compris les morpions ? Bien. »

Elle referma sa main sur le sac de papier pour le poser sur ses hanches et y couler un regard ainsi qu'un sourire. Le temps de l'ouvrir et sa main s'y trouva disparue, jusqu'à en extirper une poignée de confiseries variées, et de tendre la main.

« Amiral Sarah, Second Arthur, il va falloir me rejoindre, ou il va falloir sombrer. Je vous conseille la première option, alors prenez ces bonbons, mais scht, pas un mot aux parents, ils seraient jaloux et ça ne serait pas pour nos affaires. Et je n'aime pas les affaires qui fonctionnent mal, ça coule de source dans vos petites caboches de fourmis ? »

Anémyce laissa au duo de monstres le sac complet de bonbons, agitant un index réprobateur pour les dissuader de tout en dévorer tout de suite « Dans la vie, il faut toujours y aller avec parcimonie, vous savez ce que ça veut dire ? Ca veut dire petit-à-petit, pas trop vite, pas trop fort. Haha, c'est tendancieux ce que je raconte... quoi ? Qu'est-ce que c'est tendancieux ? On verra ça un autre jour, bon. »

« Je suis un Grand-Amiral doué d'abnégation et de sagacité. Ce sont des mots compliqués et bien jolis qui veulent dire que je pense à vous, et que je suis là pour vous. Et que toujours, toujours je vous écouterai et je serais prête à vous aider. Alors si jamais il vous prend l'envie de parler, de crier, vous énerver ou autre, venez vers moi, et je trouverai une solution, car c'est mon devoir de Grand-Amiral. »

La gardienne les fixa lentement, son index pointé sur chacun des deux l'un après l'autre, et puis elle se coucha en arrière, ses longs bras à la recherche d'un bouquin parmi les autres, dans une sorte de gros tas de papiers et de couvertures en cuir.

Elle finit par en extirper un tout petit livre fort court, et observant qu'ils soient bien attentifs, tourna les premières pages pour leur expliquer que ce soir elle leur ferait la lecture, la lecture d'une histoire de marins, de fuyard et de rêve de liberté, avant de commencer, la voix plus douce et le ton moins faux.

Je regardais la bonne femme avec des yeux de merlan frit, j'avais bien envie de lui dire que son marché puait l'entourloupe mais je la ramenais pas et puis on aurait été fou Sarah et moi de ne pas accepter la proposition.
On avait un sac de bonbons que pour nous et qu'elle serait la pour nous quand on en aurait besoin et ça croyez moi ou pas c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
Un coup d’œil rapide à Sarah, un hochement de tête aussi et je regarde la rouquine avec un petit sourire d'approbation.
Mais bon faudra quand même que je cherche qu'est ce que ça veut dire Abnégation et sagacité ... Ouais ... faudra si par chance demain au réveil je n'ai pas oublié les mots que je dois chercher ! Mais ça c'est une autre histoire ....

[Rendez vous avec Elohise]

Pfff, j'ai pas envie d'y aller …. Mais alors pas du tout. Pourtant j'ai promis à Shylz de bien me tenir et d'écouter Madame la couseuse.

Sauf que moi je préférai jouer avec Sarah ou même suivre les entraînements de notre maîtresse que d'aller me faire chatouiller les dessous de bras par Madame la couseuse Elohise. Et le tout sans bouger c'est à peine si on devait respirer dans ces moments là, enfin c'est les copains de l'orphelinat qui m'ont raconté car moi j'ai jamais testé, mais comme y disent les grand vaut mieux préviendre que guérir aussi je lui ai concocté une petite surprise à la couseuse.

Il me restait deux boules puantes que Væl m'avait achetées pour la sansaint, ben j'aurai jamais cru que j'allais en utiliser une sur moi. Mais à la guerre comme à la guerre …. Encore un truc qui disent les grands !

Beuurk ca pue ce machin !Me voila entrain de me laver avec le fluide contenue dans la boule puante, je m'habille et je pars le sourire aux lèvres pour mon rendez vous avec Elohise.

A mon avis, elle risque de se dépêcher et à moi la liberté d'aller jouer avec Sarah !!! Héhé !

Sarah écoutait tata Némie avec un air sceptique, avant de la reprendre.

- C'est capitaine tata Némie ! Amirale c'est pour quand je serai plus grande !

Un regard pour Arthur, pendant le discours d'Anémyce, l'air de dire : on prend ? on prend pas ? Elle est sérieuse ? On peut lui faire confiance ?

Après Tata Némie elle est cool comme ça, mais Sarah n'était pas née de la dernière pluie. Elle savait bien que Niamh restait sage avec tata Némie dans les parages. Ça voulait dire beaaaaucoup de choses. En même temps... avoir quelqu'un qui impressionne Niamh c'était pas mal aussi en cas de problème.
En plus elle parlait avec pleins de mots bizarres.

Mais...

Il y avait les bonbons, les histoires, et peut-être que ça serait hyper utile. En plus tata némie là c'est un peu comme une grande espionne. ou quelque chose de secret comme ça. En plus si elle proposait de les aider en cas de problème avec les adultes, c'était bon à prendre.

Un autre regard de confirmation à Arthur, et elle tendit sa main à tata Némie :

- on tope ?

Avant d'écouter tous yeux brillants et oreilles grandes ouvertes l'histoire.

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Arthur était sacrément courageux. Pouah ce qu'il puait ! En tout cas ça serait drôle de voir la tête de Tata Elo.

Ce que Sarah gardait pour elle, c'est qu'elle avait adoré essayer plein de vêtements comme une princesse, une princesse corsaire évidemment, quand Niamh l'avait fait habiller quelques mois auparavant. Mais Arthur c'était un garçon, il ne pouvait pas comprendre.

Une petite voix chuchotante à son voisin pendant les leçons d'histoire.

- Hey, t'as vu Arthur ? Tata Shylz a rien dit à Niamh je crois... j'pense qu'on peut lui dire pour l'aut' secret. T'es d'accord ?

"Hm ... c'est qu'est ce que je me disais aussi j'irai lui en parler, il faudra que tu me dises quoi lui dire exactement car ben je m'en souviens plus trop."

*Oui bon je sais que j'aurai du m'en souvenir car c'est important pour Sarah mais bon Sarah elle me cause quand je suis à moitié endormi aussi comme si parce qu'il fait noir c'est plus facile pour parler.*

" Et puis tu as vu on a bien fait de faire confiance à Tata Némie, moi je l'aime bien même si dès fois elle fait peur un peu."

Ce soir, Mélondine descendis sur le quai, avec deux gros sacs bien remplis. Elle se retourna pour regarder le Talandra, puis ses deux garçons, qui observaient eux aussi le bateau. Elle s'accroupit pour leurs parler en souriant :

-"Vous avez dis aurevoir à tout le monde ?C'est bon ?"

Antoine pencha la tête sur le coté et répondu avec hésitation.

-"Maman...tu nous en veut pas hein ? Dis ?"

-"Mais non Antoine, c'est promis. Je savais bien, au fond, que ce bateau n'était pas fait pour vous. Vous allez retourner auprès de Delphine, et vous allez retrouver tout vos petits copains. Je suis sûre que tu as raison, vous y serez bien mieux. En plus elle habite à Elwynn à présent, vous verrez, c'est tout vert. C'est une très jolie ferme qu'elle doit avoir d'ailleurs."

Pendant que Frédéric, le plus jeune, continuait de regarder le bateau, la larme à l’œil, triste de ne plus revoir son poulet favori, Antoine, le blondinet, pris sa mère dans ses bras et lui chuchota à l'oreille.

-"On t'aime quand même maman, c'est promis. Lui aussi, j'en suis sûr."
-"Moi aussi mon fils, moi aussi; tout les deux."

C'est après cette étreinte étroite que la maman canard et ses deux canetons se mirent en route pour rejoindre la forêt d'Elwynn.
Sur ce petit chemin qui sentait la noisette, on n'entendit pas Frédéric -pour ne pas changer- mais Antoine était très enthousiasmé de retrouver le calme d'un foyer, auprès de sa mère adoptive et de ses frères adoptés.

Mélondine y sera restée la nuit, avant de leurs dire au revoir une fois l'aube du dimanche annoncée, non sans chaudes larmes et embrassades chaleureuses.

-"Tu nous écrira maman ? Hein ?"
-"Pas avant que tu ne sache lire, mon petit." dis Mélondine en lui caressant le nez du bout de l'index en souriant, avant de leurs faire une dernière accolade et de s'enfuir d'un pas lent et détendu.

Que les petits garçons ne s’inquiètent pas, elle reviendrait les revoir bientôt, dés qu'elle en aurait l'occasion. Elle leur avait promis.

On parlait de neige l'autre jour avec Sarah et j'ai eu une idée de génie, de la neige à Féralas si si ! Ha voilà Sarah qui approche !

Pssst ! J'ai eu une idée mais chuuut c'est secret ! *Je m'approche de Sarah en souriant j'étais fier de mon idée et Sarah ben c'était sur qu'elle allait aimer. Je mets mes mains à son oreille et je lui murmure tout bas, je me recule et la regarde sans me départir de mon sourire*

Aloooors ?

Sarah avait écouté l'idée d'Arthur avec le plus grand sérieux qu'il sied à une nouvelle mission, avant de laisser un sourire ravie d'enfant s'imaginant devant une Glace à la fraise d'Aguilor et Dagharn.

Elle entraina donc le blondinet à sa suite vers... la cuisine du navire. Et....

Tout récemment, Tym s'était mis à abandonner quelques heures de sommeil dans ses journées pour passer un peu de temps avec les deux garnements.

"_Salut, moi c'est Tym, je fais partie de l'équipage. s'était-il présenté. Je sais faire des tartes et des tas de pâtisseries. Mais j'ai besoin de gens pour les goûter. Est-ce que vous aimez le chocolat ?"

Souriant, il avait dans l'idée de mener ensuite les deux petits dans les cuisines, pour préparer sous leurs yeux les quelques délices sucrés dont il avait le secret.

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