[La vie à bord]

Citation :

Dweinad, qui restait plus que discret ces derniers temps, sans pour autant délaisser ses tâches à bord avait décider de sortir du navire depuis l'arrivée à Northrend, et bien qu'il pestait tout ce qu'il pouvait contre le froid, il tâchait d'apprendre ce qu'il pouvait des occupants de la base de l'Alliance.

Hier soir, les couches tard auront pu le voir partir avec Eliadoré aux alentours d'une heure du matin, pour ne réapparaître que tard dans la matinée, peu avant midi. Aucun des deux n'aura été présent à l'entrainement ce matin là, et c'est l'air encore dans le cirage que le druide sera allé s'occuper des tâches quotidiennes tâchant d'éviter au maximum Caodh afin de ne pas subir ses foudres après avoir "séché" les entraînements et autres cours.

Shylz durant l'entrainement commun sera restée bien silencieuse mais se sera visiblement défoulée puis elle se sera éloignée avec Væl et Niamh durant une bonne heure. L'après midi on ne l'aura pas trop vu.

Kaeril Brisechêne était resté sur la terre ferme lors de la dernière escale à Hurlevent, et n'était plus remonté à bord depuis. Il s'en était expliqué quelques heures avant l'arrivée au port à son Capitaine. La Pandarie ne signifiait rien pour l'elfe de la nuit, qui jugeait plus urgent de venir en aide à Suriel Snowhisper retenue captive par le Mauvais Présage depuis la chute de Theramore. Les affaires du Talandra attendraient, d'autant plus qu'on n'avait finalement pas besoin de ses services.
Bien qu'il ait conservé sa boussole et son tabard à la demande du Capitaine, il s'était montré tout à fait silencieux depuis plusieurs jours. C'était probablement un bon signe, d'un côté comme de l'autre, pensait-il...

Levée de bonne heure, c'est une Krys d'humeur joyeuse qui partagera le petit déjeuner avec les Talandrais présents en même temps qu'elle. Un repas copieux mais pas forcement exquis pour faire le plein d’énergie - Lait de baleine tiède, flocons d'avoine sucrés, jus d'orange, bacon & oeufs -

Pour l'entrainement matinal, elle répondra présente et participera activement aux exercices, prenant le temps de donner des conseils à tout ceux qui en auront besoin et qui le désireront, bien entendu - Edo' & son bouclier par exemple -
Pour finir cette matinée qui sortait quelque peu des sentiers battus concernant le caractère de la draenei, cette dernière retrouvera ses bonnes habitudes en allant faire un brin de toilette ... mais loin d'elle l'idée d'aller plonger ses fesses dans l'eau glaciale du Fjord. C'est un bon bain chaud aux sels parfumés - Lilas - qui détendra la mercenaire. A noter que la baignoire aura pu accueillir une personne de plus, si quelqu'un voulait en profiter...

En début d'après midi, Krys prendra le temps de préparer sa tenue pour la sortie à venir, principalement les trois gadgets dont elle avait fait l'acquisition la veille, lors de son voyage à Hurlevent. Si certains de ses camarades se montrent curieux vis à vis de ces objets, elle prendra le temps de leur montrer, plutôt fière d'avoir penser a les prendre.
Firiana recevra également la facture détaillée de ces achats, pour recevoir un remboursement des dépenses personnelles.

Spoiler:

Krys prendra également le temps de rédiger une lettre qu'elle remis à la secrétaire / comptable du navire avec pour consigne de la faire parvenir à Ladaya si jamais elle ne revenait pas de la mission. Dans le cas contraire, cette lettre devrait être détruite. Personne ne sait ce que ce message contient.

Le réveil fût plutôt facile ce matin pour Edogan, bien qu'il ne dormit pas beaucoup. Il prenait son déjeuner avec les autres, en souriant, mais faut pas déconner non plus, il était pas très bavard, comme à son habitude le matin.

S'en suit l'entrainement commun, puis sa séance de musculation personnelle et enfin un cours sur le bouclier avec Krys, dont il notait avec attention ce qu'elle lui enseignait. Somme toutes, une matinée classique.

L'après-midi, il méditera dans un coin, assis en tailleur, yeux fermés. Mais cela ne l'empêchait pas de s'interrompre pour discuter avec ceux qui viendraient le voir. Il parlera normalement, avec le sourire.

La fameuse soirée s'approchant, il se prépara pour l'événement. Coiffure, rasage, lavage, tout y passait. Il avait radicalement changé de look, n'en déplaise à certains choqués. Il prépara ensuite ses vêtements de riche expert trésorier, discutant avec sa jeune et fraîche épouse.

Le moment était venu de mettre un terme à tout ceci, et de détendre le fil de l'équipage, à cran pour certain(e)s.

Le Talandra aura reçu le Boussole d'Hannalia par courrier téléporté avec une enveloppe blanche aux bordures dorées, destinée au capitaine.

Toutes les plantes et créations que la sorciére aura fait pousser, dépendantes et sous l'influence de sa magie, se seront éteintes, dans le même silence que celui de leur naissance.

Il ne reste d'Hannalia sur le bateau, que des souvenirs hantant le cœur de chacun, animés par les bruissements de balai frôlant le planché dans un sifflement éternellement guilleret. Un sourire restera figé dans l'esprit de certains, pour toujours. L'ex-vierge du Verger n'aura alors jamais accompli le grand dessein dont elle été affublée. Celui de reconstruire le Clan des Glaneuses, des prestigieuses sorcières des bois d'antan, qui restera à jamais fané. Hannalia subsistera dans les bois qui auront enchantés son cœur, au pied d'un chêne qui a la chance d'être plus vieux et puissant qu'elle ne l'aura jamais été.

L'histoire se sera terminée comme elle avait commencée, au sein des arbres d'une forêt connue, sous la pluie calme d'un printemps nouveau.

Cette nuit plus que jamais la rouquine avait du mal à trouver le sommeil et était tel un lion en cage dans celle chambre d’auberge. On la trouvait tantôt allongée sur son lit fixant le plafond, tantôt assise en tailleur au milieu des notes et dossiers, sur ce qui leur servait de bureau fixant machinalement son ivaliophone comme si elle s’attendait à avoir des nouvelles bien que consciente qu’il ne puisse pas en donner.
C’était bien la première fois ou elle était si mal et ne se supportait pas, elle se filerait des baffes. L’idée de provoquer la première personne qu’elle croiserait pour se défouler lui avait effleuré l’esprit mais elle n’en fit rien et préféra s’isoler dans sa chambre.
Elle ne dormira pas et le lendemain matin ira trouver les uns et les autres pour s’assurer que tout est en ordre, coiffures, roles tenues etc etc .

Citation :

C'est un Dorian en fort piteux état qui se sera trainé jusqu'à son matelas (partagé comme "d'habitude" avec une Eliadoré rentrée elle carrément KO) hier soir. Le bras gauche broyé par une hache, quelques côtes fêlées au passage et une entaille l'ayant rendu presque exsangue, voilà de bonnes raisons de le clouer au lit un moment.

Il ne bougera pas trop d'ailleurs, silencieux, pâle et affaibli, Diel roulé en une boule compacte et ronronnante sur son torse tenant compagnie à son maître.


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On aura pas vu Caodh de la soirée, le druide ne se sentait pas de participer à l'un de ces évènements mondains où il est si peu à l'aise, et surtout pas à un évènement ou le moindre faux-pas pouvait faire couler l'Equipage entier !
Un peu à contrecoeur tout de même, il avait cependant pris la décision de rester, pour une fois, en arrière, et de préparer le matériel de soin en prévision.

Pour autant, pas de Caodh en vue au retour des troupes.

Pas de Caodh non plus le lendemain.

Silence radio.

Son armure, ses armes sont restées dans ses affaires, il n'y a que son comm qui manque à l'appel... Et pour autant, les autres n'auront sans doute aucune nouvelle avant le soir.

La fin de soirée aurait dû détendre tout le monde, soulager l'équipage de la pression imposée par cette opération risquée ...

"Sérieusement Edogan... T'aurais mieux fait de fermer ta gueule quand tu connais pas les conséquence d'un vrai combat comme celui là. Ça finit toujours mal ... Toujours ... "

Assise dans la salle commune du navire, seule devant sa choppe de bière naine, Krystana réfléchissait à la soirée qui venait de se dérouler. Devant elle, posé sur la table, pulsant de son éclat irréel, l'objet de toute les convoitises: Le cœur du Mogu Daolon.

Tout le monde le savait. Ça allait castagner et pour de vrai. Pas le moment de faire semblant ou d'avoir une faiblesse.
Tout en fixant son regard sur les volutes de l'artefact, la draenei repensait à chacun des membres de l'équipage qui était venu ce soir, faisant l'état de leur blessures. La première réaction qui traversa l'esprit de la mercenaire fut "Bande de nazes, pas foutus de mener un combat sans emmerdes" mais le temps passant, la mentalité colérique de Krys' se changea pour enfin prendre conscience de la gravité de la situation.

Niamh n'était plus là.

Tout le monde allait la pleurer. Tant mieux pour eux, ça fait du bien de chialer un peu. Pour Krys, c'était simplement impossible. Cela faisait des années qu'elle avait compris que dans ce milieu, il fallait éviter de trop se lier avec des gens pour ainsi se priver de ce genre de douleur inutile. La mort peut vous faucher, vous ou votre pote, n'importe quand ...

La draenei s'alluma un cigare tout en réfléchissant à tout ça.

Laerynn avait été la première qu'elle voyait mourir au Talandra. Maintenant, c'était le tour de Niamh ... Qui serait le suivant? Edogan? Shylzana ? Le capitaine Runetouch? ... Elle, peut être ...
Quel intêret, au final? ... Tout cela ne faisait que renforcer ses idées et son mode de vie. Profiter au maximum de la vie avant que tout s'arrête net. La mort ne vous donne pas de ticket rendez vous. Non, la mort est une amante jalouse et vicieuse qui vous prend en douce.

"Les soldats les plus braves sont ceux qui sont prêts a donner leur vie. Pourquoi prendre les armes si tu n'es pas prête a mourir au combat?". Les paroles de son ancien officier revenaient sans cesse, lui rappelant que chacun ici avait fait ses choix, la réconfortant tant bien que mal dans cette situation tendue et lui permettant de rester éveiller toute la nuit, dans l'attente de la relève pour la garde de l'artefact.

< Krys vide sa chope cul sec >

"Oula, doucement la belle ... Il ne faut pas abuser de l'alcool ce soir... A l'heure actuelle, tu es la seule gardienne de ce machin" pensa t-elle en son fort intérieur, gardant les yeux rivés sur le coeur. "Il nous a coûté suffisamment cher, pas le moment de se le faire enfler".

Au petit matin, une fois relevée par X ou Y ... elle ira s'écrouler dans son lit pour quelques heures de repos bien méritées.

Citation :

Dwei' aura passé une partie de la nuit à veiller Elia', tâchant de rester éveillé, grignotant ce que Krys lui avait ramené au milieu de la nuit. Il aura finalement cédé, et se sera laissé emporter par un sommeil de plomb aux premières heures du matin, à moitié affalé assis par terre, la tête appuyée contre le lit. Il ne se sera réveillé que tard dans l'après-midi, portant souvent sa main à l'entaille dans sa tenue de cuir, grimaçant sous la douleur pas tout à fait disparue.

Sale soirée, sale soirée...

Trop d'événements produits en même temps, trop pour le charpentier qui finit par exploser de colère après ces derniers jours passés en paix intérieure. Et le contraste était flagrant. D'un gars tout gentil et tout sympathique, on passe d'un type hors de ses gonds, envoyant valser tout ce qui se trouvait à sa portée, défonçant sa porte de chambre pour y entrer avant de se foutre sur son lit. Hélas il ne fermera pas l’œil, et il descendra sans doute se dégourdir les jambes avant de finalement s'endormir deux heures devant le feu de cheminée de l'auberge.

Le lendemain matin, très mauvais, il ne parlera à personne, et ira se défouler sur les mannequins sans armes, à mains nues, bien que gantées de cuir. Et pour les beignes, on voyait là les seize ans d'expérience en baston de bistrot. Rapides, puissantes, sans-merci. Même Krys ne voudrait pas en manger une, croyez-le.

Il passera donc le plus clair de la journée à se saigner les phalanges sur le bois du mannequin, hurlant à pleins poumons. Pas de repas, mais au contraire une mine énorme qu'il se sera mise le soir, probablement avec Krys. Il aura retiré les gants pour appliquer des bandages déjà rougis par son sang, maussade.

Et ça n'allait pas s'arranger de si peu.

Au retour de la mission, Asélryn n'avait pas tardé pour se mettre une violente cuite. La coeur de Daolon était enfin en leur possession mais elle n'arrivait pas à éprouver le moindre sentiment de victoire. La présence d'Aldorey l'avait d'abord inquiétée, mais elle avait simplement porté son attention au mauvais endroit. Mutiler les corps calcinés des deux sapeurs gobelins ne l'avait aidée en rien, ce sentiment d'impuissance avait continué de peser sur elle et les derniers mots de Niamh au com' ne cessaient de résonner dans sa mémoire.
Mais arrivée à Valgarde, elle ne voulait plus penser à ça, ne plus penser à son chagrin, à sa colère, elle ne voulait plus penser du tout.

Son réveil eut le même goût amer que la veille au soir, et exceptionnellement elle n'alla pas faire ses exercices matinaux. Elle resta dans son hamac sur le navire - elle se souvint vaguement d'y avoir été portée par Krys - avec une bonne gueule de bois, à essayer de réfléchir, voir les choses avec du recul.

Sa voie n'était pas de protéger les autres, non, même si elle en mourait d'envie. Parmi les Ombres, les émotions ne sont que des entraves et la seule survie à assurer est la sienne.


Forte de ces nouvelles résolutions, elle se sera finalement levée, lavée et brièvement montrée, sans le sourire ni le ton agréable qui lui étaient coutumiers. Au cours de l'après-midi elle quitta Valgarde en griffon sans un mot à qui que ce soit.

Citation :

Le demi-elfe de l'Equipage se remet doucement, encore un brin affaibli par la perte de sang, il ira néanmoins faire un petit tour le matin, pendant que les valides entameront leur entrainement matinal.

Il rentrera cependant bien vite, pas trop gaillard encore, et restera tranquille dans les alentours de l'auberge pour le restant de la journée, Diel ne le lâchant pas d'une semelle.


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Le druide aura lui disparu de nouveau pour la nuit, mais sera cependant de retour à l'aube, les traits tirés mais semblant globalement conserver cette espèce de calme un peu mécanique qu'il arborait la veille au soir.
Il suivra l'entrainement bien qu'un peu à l'écart, machinal, comme cherchant à s'occuper.

Cherchant à s'occuper. Voilà qui résumera l'essentiel de sa journée, passée entre paperasse, et menus travaux divers, restant auprès des autres sans pour autant chercher les conversations. Il s'éclipsera cependant de nouveau en fin d'après-midi, en silence.

Krys a quitté Valgarde mercredi soir, destination Hurlevent. La draenei préfèrant s'éloigner des pleurnicheries et autres manifestations de deuil, n'étant pas capable de faire ressortir ces sentiments qui devaient par ailleurs peut être même pas exister en elle.
Tout le monde était tendu, ce qui semble pour le moins normal à la vue de la situation actuelle, ce pour quoi elle jugea bon de s'éloigner afin d'éviter un conflit inutile avec une personne à l'esprit brouillé par la douleur ou le chagrin.

Krystana reste cependant joignable via com' mais ne bougera que sur ordre du capitaine et des officiers, jugeant les injonctions des autres comme "non viables".

Le charpentier aura passé la nuit à méditer en haut des Falaises, peut-être en compagnie de Dweinad. Il parlait peu, déterminé à reprendre son calme.

La Lumière ne lui répondait plus. Il n'était plus capable de lancer le moindre sort, ou de générer la moindre aura, ou encore de faire simplement affluer le pouvoir dans ses veines. C'est comme si on l'avait subitement dépossédé de ses dons, ce qui l'inquiétait.

Eyaell lui disait que c'était à cause de l'état déplorable de ses mains et de la grosse charge émotionnelle de la soirée de la vente, et que ça ne durerait que quelques jours. Il l'espérait.

Le lendemain, il ira s'entrainer, et faire sa musculation, évitant de trop mettre à mal ses paluches endolories par ses excès de colère. Il aura également médité une bonne partie de l'après-midi, et tentera de reprendre le dialogue le soir avec ses compagnons.

Le charpentier se sera levé dans le gaz, la bouche pâteuse. Il enfilera ses bottes, bien évidemment et s’apercevra que c'est gluant et froid à l'intérieur. En renversant ce qu'elles contiennent, il gueulera comme pas deux, pestant et râlant. Bien joué, il est de très mauvaise humeur !

Ensuite, petit déjeuner sous les regards hilares de ses compagnons, dont il ne comprend pas le pourquoi du comment. Il obtiendra bien vite sa réponse quand on lui répondra qu'il a une moustache dessinée sur le visage. Maintenant qu'il sait qui a bien pu remplir ses bottes, grâce à cette signature si particulière, il sera temps pour le paladin d'avoir une petite discussion avec un certain gnome.

Mais avant ça, entrainement commun puis musculation perso, avant de filer se laver. Il passera l'après-midi à s'entrainer au bouclier, préférant attendre le soir pour chopper le gnome.

La soirée d'hier aura été compliqué à gérer pour le gnome, se demandant encore s'il a sa place auprès de cette équipage, il sera parti loin pour la nuit, voir pour plus longtemps.
La chambre de Ridji sera entièrement chamboulée, semble-t-il que le gnome avait essayé de faire son sac mais n'était jamais arrivé jusqu'au bout. Têtu et d'humeur aventurière, il sera parti, armuré et armé, vers le nord du Fjord. Il sera semble-t-il resté sur la fréquence du Talandra car de temps à autres, vous entendez des bruits particulièrement bizarres qui seront suivis par quelques cris.
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En parallèle de tout cela, Blurp, le limon relâché par Ridji lors de la soirée sera vu dans le Fjord entrain de dévorer un brochepelle, grossissant de plus en plus.

La soirée s'était plutôt bien déroulée si on ne prend pas en compte la vente aux enchères farfelue de la Garde... Quand même, quinze-mille pièces d'or pour passer la soirée avec un major... N'importe quoi.

Revenu au Fjord, l'équipage aura bu un coup général, avant de voir Krys rapatriée en urgence, ayant eu quelques problèmes en Draenor. Elle narra ses vacances, pendant que le charpentier lisait son libram au coin du feu.

"Hé Edo t'es toujours coincé d'la Lumière ?"

Il répondit bien évidemment par l'affirmative, et avant de faire quoi que ce soit, Krys se plantait l'bide, lui intimant de la soigner.

"Mais quelle conne putain !"

Sous le coup de l'urgence, son don revenait, quel miracle. Tout ça pour s’apercevoir qu'elle jouait la comédie, ce qui l'énerva, pestant contre la Draeneï qui elle même lui faisait remarquer que ses pouvoirs revenaient, et qu'il râlait au lieu de la remercier.

Il finit par la remercier, encore un peu mauvais. Et le reste de la nuit se passa sans encombres. Le lendemain matin, levé de bonne heure et de bonne humeur, il prendra le petit déjeuner avec tout le monde, bien sociable d'un coup. Il prenait l'temps de répondre et de blaguer, ou de chanter "Téhènneté" d'un groupe de troubadours qui se faisaient appeler comme le courant alternatif... ou continu, il sait plus, lui et l'ingénierie...

Et journée classique ensuite. Entrainement commun, puis muscu, maniement du bouclier, lecture de libram, tout ça quoi. Il prendra aussi le temps de faire de la maintenance si le navire en avait besoin, doutant qu'il soit équipé pour résister aux mers gelées.

Ce matin au réveil, ceux allant dans la salle commune du Talandra auront une drôle de surprise. En effet sur un pan de mur sont épinglés pas un, ni deux, mais bel et bien six chapeaux noirs. Plus un au centre en hauteur avec une note :


Visiblement l’idée du concours n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Les chapeaux sont en piteux états, brûlés par endroit pour certains, poussièreux mais facilement identifiable par tous les membres du Talandra.

Citation :

Sur la droite une feuille des « scores » :

Nìamh : 1
Væl : 3
Shylz : 3

Ce fût un dimanche bien surprenant pour les gens qui s’intéressent un temps soit peu à la vie de Krys' - On pourrait même se demander si ça existe - car la draenei était, chose peu commune, d'une humeur joyeuse et joviale. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle ne vanna personne au cours de la journée, un sourire radieux illuminant son visage.

Du petit déjeuner au dîner, c'est une mercenaire serviable et facile a vivre qui sera présente à Valgarde, s'occupant principalement de ses affaires - entretien de matériel, armes et armure -

Mais bonne nouvelle, en ce lundi matin, la grognasse est de retour et c'est une véritable peste qui sortira du lit.
Alors? ... Heureux?!

Citation :

"Nous n'irons pas tous au Paradis....



Loin, très loin du Talandra, une âme se tordait de souffrance entre les mains des sorciers aux sombres chapeaux.

L'âme ne supportait déjà plus l'espace confiné dans laquelle on l'avait enfermée, et hurlait qu'on la libère, régalant ceux qui pouvaient l'entendre de son supplice.

Pas de paix pour cette âme. Pas de Lumière. Ni d'ombre. Que le néant sans fin apporté par une prison éternelle, où le temps n'existe plus. "